Le 21 mars, la vaste majorité des débardeurs du port de Montréal ont rejeté l’offre finale d’une convention collective. Cela a mis fin à la trêve de sept mois qui avait cours entre le syndicat et l’Association des employeurs maritimes et a mis les deux parties en position de grève ou de lockout.
Bien que les travailleurs n’aient pas demandé formellement de faire la grève, cela demeure une possibilité réelle si une entente n’est pas conclue. Les débardeurs sont sans entente et ont déclenché pendant l’été de 2020, un arrêt de travail de 19 jours qui a entraîné d’importantes perturbations pour les expéditeurs. À cet égard, les futurs arrêts de travail sont susceptibles d’entraîner des retards considérables dans la chaîne d’approvisionnement et une augmentation des coûts de fret.