La Conférence ferroviaire de Teamsters Canada (CFTC) a publié une déclaration concernant les négociations en cours avec les deux plus grandes sociétés ferroviaires du Canada, le Canadien Pacifique Kansas City et le CN. Les deux parties ont rencontré des médiateurs fédéraux, mais aucun progrès n’a été réalisé.
Depuis la dernière mise à jour du syndicat, aucune autre date de négociation n’a été prévue et le Conseil canadien des relations industrielles (CCRI) agit sur la demande du ministre du Travail de clarifier si certains services ferroviaires pourraient être considérés comme essentiels, et doivent donc être maintenus pendant toute perturbation du travail. Le CCRI a fixé au 31 mai la date limite pour le dépôt des observations initiales et des réfutations, et une grève légale ne peut commencer avant qu’un minimum de 72 heures ne se soit écoulé après que le Conseil ait rendu sa décision. Le CPKC affirme qu’il est peu probable qu’une grève commence avant la mi-juillet.
Afin de réduire les perturbations de leurs activités, les importateurs sont encouragés à contacter de manière proactive leurs transporteurs pour discuter des options de réacheminement et des frais associés. Ceux qui choisissent d’attendre une résolution avant de communiquer avec les transporteurs ou transitaires suffisamment à l’avance pour élaborer des plans de rechange courent le risque que le transporteur ne dispose pas de suffisamment de temps pour réacheminer l’envoi, ou la disponibilité du transport par camions risque d’être extrêmement limitée.
En cas de grève, les envois arrivant au Canada par voie maritime qui sont prévus être acheminés vers leur destination intérieure par voie ferroviaire ne seront pas déplacés, ce qui entraînera des frais de surestarie, qui seront à la charge de l’importateur.